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Open Education au Burkina / projet similaire en Guinée

jeudi 29 novembre 2012, par Admin

État d’avancement : projet en cours, recherche de financement proche

Mise à jour du 1er février 2013 : Le projet mené par AfricAvenir au Burkina Faso semble prendre un nouveau tournant avec un contact avec la fondation Wikipédia, tout en gardant le soutien de l’OIF et le contact avec le coordinateur d’Open Education sur place. L’idée serait, grâce à l’aimable autorisation du ministère des enseignements de base du Burkina, de numériser les livres d’enseignement pour les rendre disponibles sur une appendice de Wikipédia, afin de profiter de l’opération Afripédia de la fondation.

L’idée est donc moins de distribuer des clés USB contenant les cours que d’assurer la numérisation et l’hébergement des documents, afin que le contenu de Wikipédia (y compris les livres du ministère) soit disponible sur les routeur Wi-Fi qui seront installés dans les classes. Il s’agit, à proprement parlé, de profiter de cette occasion unique de lier les projets de ceux qui veulent améliorer la qualité de l’éducation dans ce pays.

Situation et idée initiales du projet

Le projet est à l’origine mis en place par des étudiants Burkinabè et avec le soutien de l’OIF(l’Organisation Internationale de la Francophonie). Il s’agit à la base de créer une bibliothèque virtuelle avec des ordinateurs et des clefs USB, qui contiendraient un logiciel permettant la navigation dans des livres numériques (soient numérisés, soit tapés).

Le projet émane du Ministère de l’Éducation du Burkina. Il a été confié à l’OIF, dont un secrétaire est chargé sur place de taper les livres de français sur ordinateur.

Le choix d’une zone pilote est primordiale dans l’étude de l’impact du projet.

Le travail devait se concentrer sur l’apport de matériel (ordinateurs notamment) et l’enrichissement du catalogue, par la numérisation de livres scolaires dans d’autres domaines que la lecture e l’apprentissage du français (Histoire-géo, maths,...).

Initialement, les cibles visées vont du primaire aux étudiants. L’accès à la base de données serait gratuit. Des contacts sont sur place.

Évolution et avancement

Ce projet semble évoluer, à cause de multiples contraintes (notamment sur les droits d’auteurs et d’éditeurs sur les livres), vers un projet de formation des élèves du secondaire à l’apprentissage des bases de l’informatique. L’apport de matériel reste inchangé.

Les documents disponibles que les étudiants mettent à disposition d’autres étudiants sous forme de prises de note restent une priorité, d’autant que le site pour héberger ces notes existe déjà au Burkina.

Un projet similaire est en discussion concernant la Guinée et le partage des notes entres étudiants. Toutefois, il semble de plus en plus évident qu’au vu des difficultés rencontrées pour trouver des contacts fiables sur place, ce projet finisse par être reporté aux prochaines années.

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